Les matériels d’étiquetage industriels au service de l’information du consommateur  

Par la rédaction

L’enjeu de l’information pour le consommateur


L’étiquetage industriel est confronté à de nouvelles obligations issues du règlement européen INCO quant à la déclaration nutritionnelle sur les produits alimentaires. Celle-ci est obligatoire depuis le 13 décembre 2016 et doit regrouper la valeur énergétique en kJ et kcal, les quantités de matières grasses (en détaillant les parties saturées et insaturées), de glucides, de sucre, de protéines et de sel. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a rappelé que les directives déjà en vigueur sur les allergènes et l’origine ne sont qu’imparfaitement appliquées. Les industriels de l’agroalimentaire sont donc invités à redoubler d’efforts pour améliorer la lisibilité et se mettre en conformité. L’étiquetage industriel devient donc un élément capital dans la préparation de la mise en vente des produits.

Dans le domaine de la santé, l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a décidé de publier de nouvelles recommandations sur l’étiquetage des conditionnements des médicaments sous forme orale solide. En effet, 30 % des signalements d’erreurs médicamenteuses sont en lien avec l’étiquetage. Afin d’améliorer la lisibilité et la compréhension des informations, les recommandations concernent la disposition des mentions sur les conditionnements extérieurs (des boîtes de médicaments) et sur le conditionnement primaire (sur le blister ou le flacon). Sont visés : le choix de la police des caractères, la taille d’écriture, les couleurs et l’apposition de pictogrammes (notamment ceux concernant la grossesse et la vigilance au volant ou au travail). Pour les professionnels du secteur, des solutions matérielles et logicielles performantes et souples (reprogrammation rapide en cas d’évolution de la réglementation) sont donc des enjeux majeurs : l’achat d’une étiqueteuse automatique industrielle performante doit être envisagé afin de permettre une mise en conformité rapide. Les machines récentes peuvent sans difficulté traiter de 3600 à 12 000 produits à l’heure, soit de 1 à plus de 3 étiquettes adhésives par seconde.

L’étiquetage des produits cosmétiques encore à la traine

S’il reste quelques imperfections en étiquetage agroalimentaire et pharmaceutique, les produits cosmétiques connaissent beaucoup plus de non-conformités. Ainsi la DGCCRF évalue à 37 % les erreurs d’étiquetage (notamment les informations sur la présence d’allergènes odoriférants et des allégations erronées ou contestables). Un renforcement de la communication sur les obligations réglementaires, à destination notamment des petites entreprises, a été engagé. Dans cette perspective, l’enjeu de l’étiquetage industriel devient primordial, et l’acquisition d’imprimantes étiquettes et de groupes d’étiquetage performants s’avère nécessaire.